Le 7 février, nous quittons l'Inde après deux mois de voyage, relatés dans les articles précédents. Nous prenons l'avion à l'aéroport de Chennai, départ à 14h15, arrivée à 15h35 à Colombo, capitale du Sri Lanka.
Nous arrivons à l'aéroport de Chennai avec 2h30 d'avance. Après un sandwich chacun en guise de repas, nous nous dirigeons vers le comptoir d'enregistrement. On présente nos passeports et nos billets d'avion à l'hôtesse, qui nous demande si nous avons un billet d'avion de retour, pour sortir du Sri Lanka. On lui dit que non, on ne peut donc pas embarquer. En effet, nous n'avons pas fait attention, mais comme dans beaucoup de pays d'Asie aujourd'hui, il nous faut un billet de retour, pour bien leur certifier que nous ne resterons pas plus de 30 jours sur le territoire, délai maximum autorisé par notre visa. On se dirige donc vers notre compagnie, Air India, pour acquérir deux billets d'avion de Colombo à Bangkok, la Thaïlande étant notre prochain pays visité.
C'est là que tout se corse. L'employé d'Air India nous certifie qu'on ne peut pas faire ça, que nous sommes obligés d'acheter un billet de retour pour Chennai. On essaye de garder notre calme, mais il ne reste plus qu'une heure avant le décollage de notre avion, le temps presse ! On lui explique qu'on ne veut pas revenir en Inde, ni rentrer en France. Plusieurs fois, elle nous certifie que nous sommes obligés de prendre un billet de retour pour Chennai et qu'on ne peut même pas en prendre un pour une autre ville indienne ! Ce n'est pas de sa faute, ce sont les règles d'immigration internationales, selon elle. On commence à s'énerver, à dire que c'est n'importe quoi, que tout ça n'a aucun sens. Rien à faire. Nous avons deux billets d'avion pour Colombo, d'une valeur de 170 euros au total, mais on ne peut pas embarquer sans billets de retour. Il reste environ 45 min avant le départ, on n'a pas le choix, donc on prend deux billets Colombo-Chennai le 1er mars, sachant pertinemment qu'on ne s'en servira pas ! Et BIM, 220 euros partis en fumée. On ne vous cache pas qu'on a passé un mauvais vol !
Plus tard, on retourne le problème dans tout les sens. Après avoir recueilli l'avis d'amis voyageurs et fait quelques recherches sur internet, il n'y a plus de doutes possibles, on s'est fait enfler en beauté ! Il n'y a aucune loi qui dit que nous sommes obligés de revenir au lieu de départ, ce qui est logique étant donné que c'est stupide ! Ça confirme ce que l'on pensait sur les indiens et leur rapport à l'argent. On va donc essayer de se faire rembourser les billets.
Fin de la parenthèse, arrivée au Sri Lanka après un voyage très calme, avec un beau soleil. Nous récupérons nos sacs et nous tâchons de trouver le bus pour nous rendre en ville, l'aéroport étant situé à 40 kilomètres de Colombo. Là encore, 1h30 de route sans encombres. De la station de bus, nous prenons un tuk tuk pour rejoindre la guest house que nous avons repéré dans notre guide. Le bonhomme nous annonce un prix exorbitant de 800 roupies. On négocie à 400 roupies, ce qui nous parait plus proche de la réalité. On lui précise bien l'endroit où on veut aller. Il démarre et au bout de quelques minutes, il s'arrête au beau milieu de la capitale, sur une avenue avec uniquement des magasins, alors que notre guest house est située près de la mer. On lui explique qu'on ne veut pas aller ici, mais à notre guest. Après plusieurs minutes d'explication musclées, il nous demande 200 roupies de plus pour nous y emmener ! On refuse, on veut descendre, mais il redémarre pour nous en empêcher ! Lassés, on lui dit de s'arrêter au feu tricolore juste après. Le mec veut qu'on le paye 400 roupies. On refuse car il ne nous a pas emmené où on le souhaitait. On lui donne 200 roupies, c'est bien payé ! Le mec insiste et veut 400 roupies. On ne lâche pas le morceau, c'est ça ou rien. Il finit par les prendre, mais on a vraiment cru qu'il allait nous casser la gueule ce con ! Après que Jeremy est vociféré un "you're a fucking asshole" à son encontre, on se retrouve comme deux cons sur le trottoir.
On a chaud (il fait dans les 35 degrés), on transpire et on est au beau milieu de la ville avec nos sacs de 15 kilos chacun. Vous imaginez le tableau.
On arrête un autre tuk tuk, on lui indique où on veut aller. Visiblement il ne sait pas où se trouve la guest house, c'est bizarre, mais lui au moins il a l'air honnête ! Il cherche la route sur l'application GPS de son mobile. Entre temps, des passants se sont arrêtés pour nous aider. Ils ont l'air sympas dans ce pays, ça nous rassure, on est juste tombé sur le conducteur de rickshaw le plus con du monde ! Un autre tuk tuk s'est arrêté et nous propose de nous emmener, pour 250 roupies, on accepte. Après encore deux arrêts pour qu'il demande son chemin (!), ON ARRIVE enfin !
Nous avons réservé la guest house auparavant, donc pas de surprise sur le prix de la chambre. 2200 roupies, c'est cher mais c'est comme ça dans toute la capitale. La chambre est très correcte, très propre, ça nous change de l'Inde.
Le lendemain, nous partons découvrir la capitale. Colombo n'est pas particulièrement réputée, il n'y a pas beaucoup de monuments ou de visites. Nous avions déjà eu un aperçu lors de notre "périple" en tuk tuk, Colombo est une capitale très moderne, avec beaucoup de buildings et des grandes avenues, pas du tout l'idée qu'on se fait du Sri Lanka. Au final, nous sommes restés seulement une journée et demi sur place, vu le peu d'attrait de la ville.
Ci-dessous, l'endroit où les sri lankais se retrouvent en famille le soir pour observer le coucher de soleil, faire du cerf volant, ou encore manger, car il y a énormément de vendeurs ambulants.
On a chaud (il fait dans les 35 degrés), on transpire et on est au beau milieu de la ville avec nos sacs de 15 kilos chacun. Vous imaginez le tableau.
On arrête un autre tuk tuk, on lui indique où on veut aller. Visiblement il ne sait pas où se trouve la guest house, c'est bizarre, mais lui au moins il a l'air honnête ! Il cherche la route sur l'application GPS de son mobile. Entre temps, des passants se sont arrêtés pour nous aider. Ils ont l'air sympas dans ce pays, ça nous rassure, on est juste tombé sur le conducteur de rickshaw le plus con du monde ! Un autre tuk tuk s'est arrêté et nous propose de nous emmener, pour 250 roupies, on accepte. Après encore deux arrêts pour qu'il demande son chemin (!), ON ARRIVE enfin !
Nous avons réservé la guest house auparavant, donc pas de surprise sur le prix de la chambre. 2200 roupies, c'est cher mais c'est comme ça dans toute la capitale. La chambre est très correcte, très propre, ça nous change de l'Inde.
Le lendemain, nous partons découvrir la capitale. Colombo n'est pas particulièrement réputée, il n'y a pas beaucoup de monuments ou de visites. Nous avions déjà eu un aperçu lors de notre "périple" en tuk tuk, Colombo est une capitale très moderne, avec beaucoup de buildings et des grandes avenues, pas du tout l'idée qu'on se fait du Sri Lanka. Au final, nous sommes restés seulement une journée et demi sur place, vu le peu d'attrait de la ville.
Ci-dessous, l'endroit où les sri lankais se retrouvent en famille le soir pour observer le coucher de soleil, faire du cerf volant, ou encore manger, car il y a énormément de vendeurs ambulants.
Marion, ravie, les pieds dans l'eau.
Jeremy, ravi, sur la digue.
Une des grandes avenues dont on vous parlait plus tôt.
Après la capitale, direction la plage et Negombo, à seulement 40 kilomètres. Ça nous change des trajets interminables de l'Inde, ça fait du bien. C'est une petite station balnéaire toute simple, où nous n'avons pas eu très beau, avec un peu de pluie tous les jours. Ce qui ne nous a pas empêché de prendre des coups de soleil ! En seulement deux heures, par temps gris. Bon pour Jeremy et sa peau de roux c'est normal, mais pour Marion c'est plus surprenant.
Un des nombreux catamarans en bois qui voguent sur l'eau. Ici sur le sable en l'occurence.
Nos sorties à la plage ont aussi été l'occasion de croiser des locaux, qui s'avèrent être très sympas, avenants et souriants. Notamment un, avec qui nous avons pas mal discuté, qui est monté nous cueillir des noix de coco en haut d'un arbre. Trop sympa ! Pour commencer, une jeune, pas mure, donc avec seulement du lait de coco à boire. Et une autre, vieille mais pas séchée, et donc molle à l'intérieur. Elles sont plus sucrées. C'est excellent, on adore ce fruit.
Ainsi s'achève notre séjour à Negombo. Le lendemain, nous partons pour Anuradhapura, ancienne capitale de l'île.
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